Lyon, connue pour ses traboules et son riche patrimoine historique, a joué un rôle central dans la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale. Dès l’arrivée de la Gestapo en 1940, la ville est devenue un point névralgique de l’organisation clandestine. La Gestapo, dirigée par Klaus Barbie, surnommé “le boucher de Lyon”, a exercé une répression brutale sur les résistants jusqu’à la libération de la ville en 1944.
Lyon a vu naître de nombreux mouvements résistants, dont le mouvement Combat, créé par Henri Frenay et Bertie Albrecht. Ce groupe, l’un des plus influents, a coordonné de nombreuses actions pour lutter contre l’occupant nazi. La ville est aussi célèbre pour son lien avec Jean Moulin, envoyé par le Général de Gaulle pour unifier la Résistance. À Lyon, il a travaillé avec Tony de Graaf, qui gérait son secrétariat général, pour structurer les forces clandestines.
Les traboules lyonnaises, ces passages secrets reliant les immeubles, ont offert un refuge aux résistants et une voie discrète pour échapper aux forces nazies. Leur importance stratégique a été déterminante pour de nombreuses opérations.
Cependant, le 21 juin 1943, Jean Moulin et sept autres résistants sont arrêtés à Caluire, dans la maison du docteur Dugoujon, sympathisant de la Résistance. Cette réunion avait pour but d’élire un nouveau chef de l’Armée secrète après l’arrestation du Général Delestraint. Cet événement tragique, orchestré par Klaus Barbie, a marqué un tournant dans la lutte lyonnaise.
Aujourd’hui, Lyon honore cette mémoire à travers des lieux comme le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation. Pour en savoir plus sur la Résistance et découvrir ces lieux chargés d’histoire, Oncity propose des visites guidées adaptées aux scolaires et aux passionnés d’histoire.
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